ALERTE à la défense des intérêts

Les sanctions contre la Russie pourraient entraîner une hausse des coûts de construction

Découvrez comment atténuer les risques en participant au webinaire CONnecté de l’ACC

Plus de cinq semaines après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les marchés mondiaux s’ajustent encore aux chocs économiques provoqués par les sanctions occidentales imposées contre la Russie.

Classée au premier, deuxième et troisième rang respectivement parmi les exportateurs de gaz naturel, de pétrole et de charbon à l’échelle mondiale, la Russie est un acteur important sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Bien que la dépendance du Canada à l’égard de la Russie semble mineure – les importations d’énergie en provenance de la Russie en 2021 ne représentant que 0,93 % de la part totale des importations d’énergie au Canada – il reste que la dépendance du Canada vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement mondiales facilite la transmission des sanctions économiques au sein de l’économie canadienne.

Quels produits font l’objet de sanctions?

L’annexe 4 et l’annexe 5 du Règlement sur les mesures économiques spéciales (Russie) qui a récemment modifiécomprennent une liste des marchandises dont l’importation au Canada est interdite. L’annexe 4 comprend essentiellement des composants et des pièces utilisés pour construire des structures et des instruments destinés à l’exploration et à la production de pétrole. L’annexe 5 comprend également les huiles brutes, les huiles de pétrole et les gaz de pétrole.

Pour en savoir plus sur l’impact que ces sanctions peuvent avoir sur vos activités, participez au webinaire CONnecté de l’ACC, intitulé Sanctions canadiennes imposées contre la Russie : leur impact sur la construction, qui aura lieu le 21 avril à 13 h (HE).

Qu’est-ce que cela signifie pour l’économie canadienne et l’industrie de la construction?

Bien que les importations de pétrole russe au Canada soient relativement faibles, le rôle de la Russie en tant que grand exportateur de produits énergétiques a causé une incertitude quant aux prix mondiaux de l’énergie. Par exemple, après l’invasion du 24 février, le prix du pétrole brut Brent a grimpé en flèche, affichant un bond de 16 % à la mi-mars.

Ce comportement erratique des prix de l’énergie entraîne de fortes fluctuations des prix des produits de base. Cette incertitude accrue s’est traduite par une augmentation des coûts de transport et de production des produits de base, dont certains sont des matériaux couramment utilisés dans la construction de bâtiments.

Les effets inflationnistes sur les matériaux de construction pourraient provenir de la hausse des coûts de transport (l’indice Baltic Dry a atteint un pic de +26,87 %), de l’augmentation des coûts de matériaux dont la production est à forte intensité énergétique ou de la diminution de l’offre de matières premières et de métaux produits en Russie et en Ukraine. L’acier et le béton sont des exemples de ces matériaux.